Dissonances - 10/2014
Édito : Ma mémoire est un peu défaillante mais je crois pouvoir comptabiliser une amante ¼. Mon zizi est gros comme celui d’un nouveau-né, ce qui ne m’empêche pas de me débrouiller. En gardant mon froc, je peux faire décoller une fille très très haut. La langue d’un poète, pour les orgasmes électriques, c’est hyper pertinent. Il y a quinze ans, j’ai ramé transatlantique pour réveiller ma nana au plumard. J’ai essayé toutes les positions du manuel pour finalement laisser tomber l’affaire. Sa chatte me fascinait, mais elle s’emmerdait tellement pendant les coïts qu’elle me laissait juste faire pendant qu’elle regardait Derrick. Dix ans plus tard, je mis un jour un coup de pied dans un buisson et huit nymphomanes en sortirent. J’ai choisi la plus ronde. A l’acmé, son visage devenait celui d’une suppliciée, elle hurlait comme une bête qu’on éviscère et retombait sur le lit comme morte : je flippais à fond, parce que je croyais vraiment qu’elle était morte, sauf qu’à peine sortie du coma où je l’avais plongée avec mon micro-pénis, elle me disait « Encore ! ». Depuis 2005, ma sexualité est en sommeil. Je pensais même que c’en était fini définitivement quand mon ami Flapp m’a dit « C’est ton tour pour l’édito : Orgasmes ! ». Là, j’ai pensé à nos quatre-cents lectrices-lecteurs, à nos vingt-et-un auteurs, je les ai emboîtés dans tous les sens en une partouze démentielle. Plein de combinaisons possibles. La vision était trop belle : j’ai lâché un petit grognement en polluant mon slibard.