Guignol aime la musique du diable
Anthologie du rock à Lyon dirigée par Alain Garlan.
Rien n’est plus comme avant depuis que le jazz et le rock, nés dans les fracas de la révolution industrielle et les mouvement migratoires des exodes ruraux, se sont emparés des technologies d’enregistrement, de traitement et de diffusion des sons. Aujourd’hui, les innombrables avatars de ces chants vulgaires composent une Sono mondiale triomphante, reléguant les musiques savantes dans des marchés de niche. Née dans l’après-guerre, la révolution permanente des scènes musicales s’est déroulée simultanément dans tous les quartiers populaires des métropoles de la planète à Nantes, Londres, Kinshasa, Detroit ou Lyon. La patrie de Guignol que certains ont eu l’idée saugrenue de qualifier de Capitale du Rock, n’a pas boudé le plaisir de faire la fête sur d’autres tempi que ceux de la Carmagnole et elle a embarqué sa jeunesse dans la sarabande du changement. Le récit polyphonique de cette histoire est le sujet d’un numéro spécial de la revue Rumeurs, tissé des témoignages des acteurs de la scène lyonnaise du rock.